DREY – Audrey Vidal – Photographe Artisan d’Art
Passionnée à travers son objectif, elle dévoile la beauté mélancolique de lieux abandonnés, capturant l’essence de ces espaces oubliés du temps. Ses photographies, empreintes de mystère et de poésie, invitent à une réflexion sur l’histoire et le passage du temps.
En arpentant des lieux souvent inaccessibles, elle offre au public un regard unique sur notre patrimoine bâti par les vestiges du passé. Un travail à la croisée de l’art et de l’exploration. Les photographies de Drey nous questionnent sur notre rapport au passé et à l’ héritage que nous léguons aux générations futures. Une artiste visuelle dont les photos d’espaces abandonnés se distinguent par des couleurs vibrantes et leur composition soignée.
L’Âme Pictorialiste au Cœur de l’Urbex, au croisement de la nostalgie et de la découverte, œuvre Drey, photographe dont le nom résonne avec une discrétion presque mystique dans le monde de l’urbex. Ce qui distingue Drey, ce n’est pas seulement sa capacité à pénétrer les sanctuaires oubliés de l’humanité – ces usines désaffectées, ces hôpitaux fantômes, ces demeures figées dans le temps – mais la manière dont elle les immortalise. Drey n’est pas une simple documentariste de la décrépitude ; elle est une pictorialiste qui, avec chaque cliché, tisse un voile d’émotion et de rêverie sur les cicatrices du passé. Son approche est un hommage discret au mouvement pictorialiste du début du XXe siècle, où la photographie aspirait à la dignité de l’art, cherchant à émuler la peinture par sa composition, sa lumière et son atmosphère. Drey applique cette philosophie à l’urbex, transformant des scènes de désolation en tableaux éthérés. Elle cherche la netteté chirurgicale et la précision brute, la douceur des contours, les ombres veloutées et les luminosités diffuses qui confèrent à ses images une qualité onirique. Ses photographies sont souvent empreintes d’un grain délicat, d’une palette de couleurs subtiles, parfois monochromes, qui accentuent le sentiment d’intemporalité et de mélancolie. Chaque exploration urbex de Drey est une quête de l’âme du lieu. Elle prend le temps de s’imprégner de l’atmosphère, d’écouter les murmures du passé qui semblent encore résonner entre les murs éventrés. Ses compositions sont méticuleusement pensées, utilisant les lignes fuyantes des couloirs, les jeux de lumière filtrant à travers les vitres brisées, ou la simple présence d’un objet oublié pour raconter une histoire. Ce n’est pas l’abandon qui l’intéresse avant tout, mais la beauté résiduelle, la trace de vies passées, la poésie du temps qui s’est arrêté. Les œuvres de Drey sont une invitation à la contemplation, un pont entre le visible et l’invisible. Elles nous rappellent que même dans la ruine, il y a une splendeur, une dignité qui mérite d’être honorée. Par son regard unique et sa sensibilité pictorialiste, Drey élève l’urbex au-delà du simple frisson de l’interdit, le transformant en une forme d’art à part entière, où chaque image est une ode poétique aux fantômes de l’oubli.
Autodidacte, elle a développé un style unique, mêlant l’esthétique urbaine à une sensibilité artistique prononcée. Ses œuvres sont autant d’invitations à redécouvrir la beauté cachée des lieux que nous croyons ordinaires. Vous pourrez découvrir ses prises de vues au Léon’arts-centre d’art sur l’aire du village Catalan à Banyuls Dels Aspres 66300 dans les Pyrénées-Orientales – France